The Waste Land
J'ai du mal à apprécier la poésie mais il est des auteurs qui passionne sans que l'on sache pourquoi. C'est le cas de Thomas Stearns Eliot (connu sous le nom de T. S.
Eliot). Il a écrit de nombreux poèmes mais celui pour lequel il est reconnu est sans aucun doute The Waste Land (La terre vaine). C'est un long poème, tellement complexe, que l'auteur lui-même a
cru bon de le publier avec des explications. L'oeuvre est composée de cinq parties: The Burial of the Dead, A game of Chess, The Fire Sermon, Death by Water, What the Thunder Said. Eliot y décrit
un monde en décadence, à l'image du monde détruit par les ravages de la première guerre mondiale.
Parmi les nombreuses références littéraires, on y trouve des allusions médiévales. Ainsi, dans la troisième partie, l'auteur fait référence à un sujet "je" qui pêche dans un sombre canal. On peut bien sûr rapprocher ce personnage du fameux roi pêcheur dont la décadence du royaume n'a d'égal que celle du monde décrit par Eliot. En effet, d'après la légende arthurienne, le roi pêcheur est blessé (vraisemblablement aux parties génitales) ce qui le rend impuissant, rendant son royaume stérile par la même occasion. Cette même idée se retrouve dans le poème.
L'auteur ne mentionne pas le mot "graal" mais décrit une chapel vide, abritant simplment le vent. Cette chapel vide, devant normalement contenir un graal, montre une quête qui a échoué. Elle est mentionné à la fin du poème (cinquième partie) ce qui laisse entendre que le poème entier est une recherche, une quête d'un monde qui ne sera plus (le monde était en plein traumatisme) et que cette quête est vaine. Le résultat décevant de cette recherche est à mettre en parallèle avec le ton général du poème. Et pourtant, la quête du Graal étant aussi une quête de la connaissance, le lecteur, s'il parvient à finir sa lecture attentive de l'oeuvre, doit en sortir grandit. Donc, assez habilement de la part de l'auteur, cette quête qui peut paraître perdue est en réalité une quête qui est bien achevé.
On pourrait en dire plus sur ce poème mais il est si riche que j'ai décidé de ne donner que quelques précisions, relatives au sujet de mon blog. Le mieux étant tout simplment de le lire et de vous faire votre propre opinion sur le sujet..
Liens divers:
The Waste Land - le texte: l'un des nombreux sites qui propose le texte entier et les notes accompagnant le poème.
Parmi les nombreuses références littéraires, on y trouve des allusions médiévales. Ainsi, dans la troisième partie, l'auteur fait référence à un sujet "je" qui pêche dans un sombre canal. On peut bien sûr rapprocher ce personnage du fameux roi pêcheur dont la décadence du royaume n'a d'égal que celle du monde décrit par Eliot. En effet, d'après la légende arthurienne, le roi pêcheur est blessé (vraisemblablement aux parties génitales) ce qui le rend impuissant, rendant son royaume stérile par la même occasion. Cette même idée se retrouve dans le poème.
L'auteur ne mentionne pas le mot "graal" mais décrit une chapel vide, abritant simplment le vent. Cette chapel vide, devant normalement contenir un graal, montre une quête qui a échoué. Elle est mentionné à la fin du poème (cinquième partie) ce qui laisse entendre que le poème entier est une recherche, une quête d'un monde qui ne sera plus (le monde était en plein traumatisme) et que cette quête est vaine. Le résultat décevant de cette recherche est à mettre en parallèle avec le ton général du poème. Et pourtant, la quête du Graal étant aussi une quête de la connaissance, le lecteur, s'il parvient à finir sa lecture attentive de l'oeuvre, doit en sortir grandit. Donc, assez habilement de la part de l'auteur, cette quête qui peut paraître perdue est en réalité une quête qui est bien achevé.
On pourrait en dire plus sur ce poème mais il est si riche que j'ai décidé de ne donner que quelques précisions, relatives au sujet de mon blog. Le mieux étant tout simplment de le lire et de vous faire votre propre opinion sur le sujet..
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The Waste Land - le texte: l'un des nombreux sites qui propose le texte entier et les notes accompagnant le poème.
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